Virez les graisses trans!

 
Véritable poison pour l’organisme,
les graisses trans sont à bannir de notre table. Explications.

 

Quels sont les effets des graisses trans sur la santé?

Les études médicales effectuées depuis plusieurs années prouvent que ces mauvaises graisses, en s’accumulant dans le corps, favorisent l’obésité, provoquent des maladies cardiovasculaires et multiplient par deux le risque de développer un cancer du sein.

De quoi s’agit-il exactement?

D’huiles ou de graisses solidifiées artificiellement par l’industrie agroalimentaire afin de rendre les aliments plus fermes et de les conserver plus longtemps en évitant le rancissement.

Où se cachent-elles?

Surtout dans les viennoiseries, pâtisseries et gâteaux industriels, pizzas et autres plats précuisinés, frites, chips, biscuits salés, pâtes à tartiner, soupes en sachet, margarines et graisses à rôtir. Mais certains de ces produits ne contiennent que peu de graisses trans ou pas du tout. D’où la nécessité de lire les informations figurant sur les emballages.

Comment les repérer?

A l’inscription figurant sur l’étiquette du produit. Si celle-ci porte la mention «graisses ou huiles hydrogénées ou partiellement hydrogénées» et si leur proportion dépasse 2%, abstenez-vous d’acheter. Le mieux serait d’y renoncer complètement.

Comment les éviter à la maison?

Renoncez aux fritures. Ne chauffez pas des huiles destinées à l’assaisonnement. Et n’oubliez pas que les graisses trans s’additionnent. Si vous consommez en un jour un croissant au chocolat, une pizza surgelée, une glace et quelques chips, vous dépassez largement le taux acceptable pour votre santé.

Est-il vrai que viandes et produits laitiers contiennent des graisses trans?

Oui. Mais ces acides gras, d’origine naturelle et peu concentrés, n’ont pas le même effet sur l’organisme. La plupart des études épidémiologiques relèvent une augmentation des risques pour la santé uniquement avec les graisses trans d’origine industrielle.

La Suisse réagit

Le Conseil fédéral vient d’adopter une ordonnance fixant à 2% le taux admissible d’acides gras trans contenus dans les graisses comestibles. De leur côté, les industriels de la branche agroalimentaire ont déjà commencé à réduire la part d’acides gras trans dans leurs produits. Mais il faut rester vigilant, surtout en ce qui concerne les produits importés.

Par Marlyse Tschui (tiré du site www.femina.ch)



17/05/2008
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