Les fleurs de Bach, c’est pour moi?

Par Sylvie Ulmann, tiré de www.femina.ch
 Tout le monde connaît le fameux «Rescue», ces gouttes qui nous détendent en un «pschitt».
Quid de leurs copines? Le point avec Bruno Gérard, thérapeute et formateur.
 
D’où ça vient?

Après avoir fait de la recherche dans le domaine homéopathique, le Britannique Edward Bach s’est intéressé aux fleurs. Son idée était d’utiliser leurs informations vibratoires. Dans le premier tiers du XXe siècle, il a mis au point 38 élixirs floraux sur ce principe. Après sa mort, en 1936, ses collaborateurs ont poursuivi ses recherches à Mount Vernon, en Californie, mettant au point plus d’une centaine d’autres fleurs, que les praticiens appellent «les californiennes». Certains préfèrent ne travailler qu’avec les 38 créations de base du Dr Bach.

Comment ça marche?

Les fleurs sont cueillies le matin, à l’apogée de leur floraison, dans des endroits non pollués, où elles n’ont pas reçu d’engrais. Les pétales sont ensuite déposés dans des bols d’eau pure et le mélange est exposé au soleil pendant deux ou trois heures. Quand on retire les pétales du bol, l’information vibratoire des fleurs est dans le bol. Pour la conserver, on lui ajoute un petit peu de brandy. Ensuite, au praticien de trouver quelles fleurs correspondent aux besoins de son patient, au moyen d’un test de kinésiologie, un test musculaire. L’émotion qui accompagne la découverte du bouquet ne laisse aucun doute.

Qu’est-ce que ça guérit?

Les fleurs de Bach ne feront jamais repousser un bras à un amputé. Mais elles peuvent lui redonner envie de vivre avec un seul bras. En rétablissant l’harmonie dans le corps et le mental, elles peuvent faire reculer un mal de dos ou des insomnies. Symptômes et maladies sont perçus comme des informations émanant du corps, signalant qu’il répond à une situation actuelle avec un schéma erroné, d’où des déséquilibres. Les élixirs floraux proposent de le remplacer par un nouveau schéma, utilisable immédiatement. Cette technique peut simultanément toucher les plans physiques, mentaux et émotionnels chez le patient et restaurer l’harmonie sur un ou plusieurs d’entre eux. Comme une nouvelle clé qui, d’un coup, saurait ouvrir une serrure verrouillée depuis longtemps. Un vrai petit miracle qui peut déplacer des montagnes.

Combien en prend-on?

Quelques gouttes sous la langue trois fois par jour. Pour augmenter la dose, n’augmentez pas la quantité de gouttes mais le nombre de prises.

Le «Rescue», à quoi ça sert?

Vous pouvez utiliser cette combinaison de 5 fleurs pour surmonter toutes les situations pénibles – visite chez le dentiste, dispute avec Jules ou votre chef, entretien d’embauche: un «pschitt» ou deux gouttes sous la langue en cas de crise. Si vous traversez une période difficile – deuil, examens ou gros stress – quatre gouttes diluées dans un verre d’eau, à répéter plusieurs fois dans la journée, peuvent vous aider à garder votre sérénité. Mais pour un travail en profondeur, il vous faudra trouver le bouquet correspondant à votre «ici et maintenant» à vous, et cela seul un thérapeute peut vous y aider.

Bruno Gérard, La Souche, 1853 Yvorne. Tél. 078 638 74 70.



07/06/2008
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