Emmaillotez vos bébés
On y revient! D’après certaines sages-femmes, rien de tel pour calmer un nourrisson et faciliter la transition vers le monde extérieur. Mode d’emploi.
L’emmaillotage, c’est quoi?
C’est une pratique millénaire qui consiste à envelopper, d’une certaine façon, le nourrisson dans une couverture (voir marche à suivre ci-dessous). L’emmaillotage reste encore aujourd’hui la règle dans de nombreuses régions du monde comme la Scandinavie, le Tibet, les Balkans, l’Asie centrale, le pourtour de la Méditerranée ou les Andes.
Ça sert à quoi?
A rassurer Bébé. Le maillot recrée les sensations qu‘il connaissait dans l’utérus, notamment le fait de toucher des «limites». La transition entre le ventre de sa mère et le monde extérieur est alors plus douce.
A garder la chaleur. Contre le corps de sa mère, lors de sa tétée, le bébé a chaud et lorsqu’il est déplacé dans son couffin, le changement de température le réveille parfois. Là, le risque est moindre.
A l’aider à dormir. L’emmaillotage évite les petits sursauts spontanés qui bien souvent réveillent le nourrisson.
Quand le pratiquer?
En général jusqu’à l’âge de 14 semaines ou lorsque le bébé commence à trop bouger. Les sages-femmes le proposent généralement aux mères qui racontent que leur bébé s’endort au sein mais se réveille dès qu’elles veulent le poser dans le berceau. Cette méthode est aussi recommandée pour calmer le nouveau-né qui souffre de coliques.
Avec quoi le faire?
Choisissez une pièce de tissu carrée. En été, optez, par exemple, pour les langes en coton ou flanelle (vendus en grande surface). En hiver, préférez une matière plus chaude. Attention à ne pas en prendre une trop épaisse car une fois emmailloté le bébé aura déjà trois couches sur lui. Par ailleurs, une couverture épaisse est moins facile à plier.
Vous trouverez aussi dans les magasins spécialisés un maillot appelé la Couverture Miracle de Red Castle (www.redcastle.fr).
Comment l’emmailloter?
A lire pour en savoir plus
sur l’art de l’emmaillotage:
Materner, du premier cri aux premiers pas
Ed. Odile Jacob
Tiré du magazine www.femina.ch